Le parcours

Le parcours

La Mésa - Grandas de Salime d

 Je craignais pour la nuit et j’avais bien raison. Nous étions une dizaine dans le dortoir dont deux ronfleurs ; plus précisément un ronfleur et une ronfleuse, ce qui ne change rien. J’avais mis mes boules quies, mais c’était insuffisant. Alors ce matin en marchant j’ai pris une résolution catégorique et radicale : plus jamais les dortoirs ! En arrivant je n’ai pas tardé, j’ai réservé des hôtels jusqu’à Santiago. À un certain âge on a besoin d’un peu de confort ! La dame je l’avais rencontrée la veille et quand je lui avais demandé si elle était Française, elle m’avait répondu je suis Basque ; je ne savais pas que les Basques avaient acquis leur indépendance.

Encore le beau temps aujourd’hui et une étape un peu hard ! Une très longue descente jusqu’au barage de Grandas puis une longue remontée, en partie sur le bitume. Au petit matin le décor est superbe : magnifique levé de soleil et une vue à 360 degrés sur les monts d’Asturies et de Galice avec, au fond des vallées, des lacs de coton.   Longtemps, j’ai cru que j’allais survoler ce paysage, mais au plus bas, à l’approche du barrage, le Chemin s’enfile sous la couette.

Je passe vers le parc éolien, puis vers cette petite chapelle Santa Marina de Buspol qui est présente sur tous les guides. 

Demain, il pleut, et aucun site météo ne se contredit là-dessus, j’ai bien peur que l’Apôtre ne puisse rien y faire ! Mais demain sera un autre jour ! À chaque jour suffit sa peine !

Ce matin le ciel était en 🔥 














La Chapelle Santa Marina de Buspol





Le ronfleur; un Irlandais





Descente sous la couette





Différentes vues du barrage et de l’embalse de Grandas


Le barrage de Grandas



















Différentes vues de Grandas de Salime




Mon hôtel 



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire