Nous sommes une vingtaine de pèlerins sur le camino; des pèlerins de toutes nationalités : Brésil, Hollande, Portugal, Allemagne, Suisse ; beaucoup d’Espagnols et un seul français. Certains comme moi sont partis d’Oviedo, d’autres d’Irun à la frontière entre France et Espagne.
Petite étape aujourd’hui avant d’attaquer la haute montagne, mais avec néanmoins un dénivelé de 500m sur les 6 premiers kilomètres : ça passe ou ça casse!
Je fais un bout de chemin avec une Roumaine, Marcella, qui a des problèmes de cheville et qui va devoir s’arrêter quelques jours, le temps de se rétablir. Elle est un peu dépitée et je la comprends . Je ne peux m’empêcher de penser à cette Ukrainienne partie de Kiev et que j’avais rencontrée sur le camino Frances à Ponferrada. Elle avait fait une chute et s’était blessée au genoux. C’était en 2014, alors que Poutine venait d’annexer la Crimée et avait des vues sur le reste de l’Ukraine. Dernièrement cet épisode m’est revenu en tête et m’a inspiré pour écrire un poème : https://poemesducamino.blogspot.com/search/label/La%20belle%20Ania?m=1.
Hier soir, j’ai dîné avec Laurent, le français. Il est descendu dans le même hôtel que moi. Ce matin il est parti très tôt, il veut gagner une étape. Certainement que l’on ne se reverra pas, mais peut-être que si, car le Camino réserve toujours des surprises.
Ce matin, je démarre un peu avant huit heures, à la frontale, car le jour ne se lève qu’à 8h30. Le chemin débute par une longue côte de 6 km à travers les bois, avec à droite, tout au fond d’un précipice, un torrent dont j’entends le bruit des cascades. L’avantage de la frontale c’est qu’on ne voit qu’à 2 m, on ne distingue donc pas la pente devant soi et on ressent donc moins cette impression de douleur aux mollets et aux cuisses : simplement psychologique !😀
Peu de bitume aujourd’hui, mais de jolis sentiers bucoliques. Le temps est top, pas le moindre nuage, offrant une vue magnifique sur les monts d’Asturies. Malheureusement la météo n’est pas bonne pour les prochains jours; j’espère que les météorologues se trompent ! Ça arrive !
Arrivé à destination vers 13 h; une bière et quelques tapas pour attendre le repas du soir.
Je profite du beau temps pour faire un peu de lessive, la première. Le problème en hôtel par rapport aux gîtes, c’est qu’il n’y a pas de fil pour pendre le linge; alors on se débrouille en tirant une ficelle entre la télé et la fenêtre.🤣🤣
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Aïe aïe, les chaussures ! |
Arrivée sur Tineo et photos de la ville
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La mairie de |
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